samedi 3 mars 2012

Tabassez du tabac c'est tabou!

Je ne résiste pas au plaisir de mettre en titre de cet article, ce gentil trompe-oreille que j'avais écrit il y a bien longtemps de cela.. "Tabac, c'est du Tabac, c'est Tabou".. bon d'accord...

Pourquoi donc ce titre.. Cet article va traiter d'un sujet peut être tabou dans de nombreuses chaumières, mais qui reste un débat brulant de notre société moderne, source de tellement de conflits, j'ai nommé: le tabac! Je ne parle pas de la conscience ou non du danger de la cigarette, mais de la place qui lui est accordée, tolérée, attribuée dans la société! En France aujourd'hui les lieux publiques, bars, restaurants, et autres sont strictement non fumeurs! La conséquence est que les fumeurs se les "grillent" en extérieur,  que ce soit devant leur bureau, un bar, un restaurant... ou bien tout en marchant durant tel trajet, telle correspondance! Toujours est-il qu'il est courant dans les rues de nos villes, de voir des regroupements de fumeurs, nomades ou sédentaires, parfois au grand dam des passants!! Un bien? Un mal? Je ne juge pas, j'expose, je pose et, j'ose le dire, en vu d'une comparaison: Quid du Japon?


Au Japon, les bars et restaurants suivent le choix des propriétaires, et sont, pour la plupart, fumeurs, avec parfois les nostalgiques "coins", aux frontières souvent suspicieuses! Par contre il est interdit de fumer dans les lieux publiques, on pouvait s'y attendre, mais surtout il est interdit de fumer dans les rues!!! "Oh Joie!" ou "Oh Rage!", quelque soit votre réaction, avouez que c'est radical!

Néanmoins, à l'image de nos chiens citadins qui furent dotés de parcs canins pour assouvir leurs besoins sans gêner concitoyens ou voisins, les fumeurs ont été pourvus de "Smoking Area":


  
Il est donc interdit de fumer dans les rues certes, mais seulement en dehors des zones prévues à cet effet! On est pas trop vache quand même.. Le truc c'est qu'ainsi, le croquant sain, et souhaitant le demeuré, sait où l'air pourrait lui être néfaste, puisque à  l'inverse des crottes de chien couvrant toujours autant nos trottoirs, les cigarettes se sont bel et bien rangées. Le japonais étant par nature discipliné, il respecte à la lettre cette contrainte, sans jamais se plaindre, toujours de bonne humeur. L'amende épicée, promise à tout contre-avenant, refroidit peut-être également les ardeurs des éventuels rebelles.


"Cela valait-il un article?" s’interroge-t-on déjà en coulisse.... Pardon, mais en ces terres, je suis seul maitre et juge, d'une, et je trouvais intéressant de partager cette nouvelle et différente façon de concilier fumeurs et non-fumeurs en société, de deux! Mais surtout, il se trouve que cet article n'est pas fini et que le meilleur est à venir! Patience, patience..

"Fumer tue", "Fumer peut provoquer une mort lente et douloureuse", ces slogans chocs, parfois agrémentés de photos non moins chocs, rappellent le danger réel auquel les fumeurs s'exposent! Au Japon des actions prévention tabac sont bien évidemment réalisées et des messages similaires apparaissent sur les paquets. Cependant, plus que les risques personnels encourus, les actions de l’état visent à faire prendre conscience aux fumeurs des risques sociaux! En d'autres termes, l’état respecte la liberté de fumer, mais ne tolère pas que la santé des non-fumeurs ou de l'environnement en pâtissent! C'est bien dans cet objectif que ces "Smoking Area" ont été conçus. Afin de rappeler le pourquoi de ce "cloisonnement" et les règles de bonne conduite que tout fumeur se doit de suivre, le ministère de la santé a fait imprimer des pancartes sensibilisantes.. Chaque point fumeur en fut pourvu logiquement, mais on peut en rencontrer, ici et là, sur les murs du métro, aux arrêts de bus ou autre position stratégique! Voilà pourquoi je désirais faire un article à part! Les scènes exposées, les dessins enfantins et leurs légendes efficaces, font de ces pancartes un patrimoine national magnifique, dont je devins en un instant le plus grand fan!  Il en faut peu pour être heureux, dirait l'autre.. Je lui réponds:
  
(Excuses faites au grand Joachim Du Bellay  pour cette adaptation libre)
 
Heureux qui sans malice, fit naitre une collection,
Tout comme cestuy-là, ses photos de mairies,
Et puis s'est retourné, plein de joies et de vies,
Raconter à ses parents, sa belle expédition!

Quand reverrai-je, hélas, toutes ces créations?
 Qu'à chacune rencontrée, parcourant le pays,
 Je dévoile son message par une photographie,
Qui m'est une fierté, et beaucoup d’émotion!

Plus je tarde à agir, repoussant l'entreprise,
  Que la tache est ardue, les souvenirs s'amenuisent..
Attendre n'est plus de mise, la mémoire est coquine.

Plus temps que je patiente, ni que je temporise,
Il est l'heure qu'aujourd'hui, je vous les introduise
Ces messages de respect, ces pancartes divines!


Décidément.. On n’arrête plus les reprises poétiques sur ce blog...  Néanmoins, voici ci-dessous, comme promis ci-dessus, les pancartes tant attendues, collection d'images qui boucle cet article parenthèse! A tout vite pour écouter la suite, la suite des euh.... chut voyons Papet!



DU RESPECT DE SON PROCHAIN


Où va la fumée?
Seul le fumeur ne s'en soucie guère!
Inhaler, bruler, jeter.
Tout autre qu'une cigarette aurait pleurer.


Un cendrier de poche n'est pas un permis
de fumer n'importe où.
La fumée de cigarette s’étend sur une surface
plus importante qu'un corps humain.


S’écarter de moi est peut être une manière discrète de me reprocher la cigarette dans ma main. Une cigarette allumée est tenue à hauteur du visage d'un enfant.


Avant de "lâcher du gaz", j'assure mes arrières..
Je ne m'en preocuupe pas lorsque je fume..
Ne fumer pas au milieu d'une foule.
Un manteau coute cher.


DU RESPECT DE L'ENVIRONNEMENT


Le cowboy décontracté jette son mégot dans la rue.
Mais il vit dans un film ancien.
En y pensant, je n'ai jamais jeté de mégots sur mon palier.


De la fumée s’élève d'un cendrier publique.
Si c’était de mon toit, je ne serais pas si serein.
Vous jetez votre mégot par la fenêtre de votre voiture.
Vous semblez fuir la scène du crime.


Seuls votre tête et vos skis sont à planter dans la neige. Un doigt est suffisant pour le jeter.
Le corps entier est nécessaire pour le ramasser.


DE LA BIENSÉANCES SOCIALES
Plus que les méfaits du tabac, de nombreux sujets sont egalement illustrés. Jugez plutôt:


La plupart de ce qui a été jeté autours des plantes,
n’était pas des pétales de fleur.
Tout chef d’œuvre, devient une nuisance sonore
émanant d'un casque audio.


Ne courrez pas pour votre rame.
C'est dangereux et embarrassant,
si vous vous trouvez coincer entre les portes.
Votre place doit avoir la largeur de votre derrière.
Non pas celle de vos  jambes étirées.




mercredi 29 février 2012

Kurama, cours à ma source chaude!

26 décembre 2011: depuis Kyoto s’élève une complainte aux accents cornéliens:
 
"Varama, Kurama, Volama ..."
 
Et... non point de père à venger, mais un Onsen à apprécier! Et en plein air mesdames, et sous la neige, messieurs!! Mais ne brulons point d’étapes, et pas à pas suivons donc ce 26 décembre plein de surprises, une fois encore!

Vous, amis lecteurs, à l'esprit vif et aiguisé, aurez certainement compris que sous ces jeux de mots papounesques, se cache un indice crucial sur les tenants et aboutissants du jour! Kurama par ci, Kurama par là.. Bien vu! Kurama est le nom du bourg où nous nous sommes rendus, bourg célèbre pour ses sources chaudes! Kuramahonmachi, est son nom, pour être exact! Petite bourgade, accessible par le train en 1 heure environ, située au nord de Kyoto (cf carte). Nano-train de juste 2 ou 3 wagons, point trop n'en faut, dont les tickets se payent à la descente auprès du conducteur, les prix fonctions de la gare d'origine, tout à fait logiquement..La touche japonaise? Le tableau d'affichage des prix:


ici par exemple, si vous descendez à la prochaine station, le prix sera de 860 yens venant de la première station, mais de 410 yens depuis la 15ème. Facile, trivial, élémentaire!  
titre indicatif, 100 yens font environ 1 euro]

Mais je m’égare une fois encore.. Remontons le temps jusqu’au petite matin.. 7h30... euh... 10h00, nos hommes quittent l’hôtel, Yahata Guest House, jusque là tout va bien. Nous nous sommes dirigés d'un bon pas vers la gare Demachiyanagi, au nord-est de Kyoto, pour attraper ce petit tchou-tchou, en passant non par la Lorraine mais par les jardins de l'ancien palais de l'empereur, le Kyoto-gosho (belle pièce mon empereur), et sans mes sabots mais avec mes chaussures de marche, agrémentées ce jour de deux pairs de chaussettes.. Je rappelle pour les 2 du fond qu'il fait froid.. voire très froid, ou fort froid... Preuve en est, il avait neigé durant la nuit! Mais l’activité humaine d'une ville de ma foi quelques 1,5 million d'habitants aidant, au matin il n'en restait que traces éparses.. Rappelons egalement qu'au cours de ces 3 dernières années, les températures les plus basses que j'ai dues affronter, avoisinaient 16-17 degrés.. Une petite laine et on rigole.. Et ce, 2 ou 3 fois par an seulement.. Vive la Thaïlande!!

Bref comme disait Pépin, nous passâmes par les jardins du Kyoto-gosho! Le palais en lui même se visite sur réservation mais à moins d'avoir prévu le coup 6 mois à l'avance ou d'avoir gagné ce voyage sur les boites des haricots Princesses, y obtenir des entrées et quelque peu compromis.. Mais point de regrets, la balade dans ses jardins fut fort agréable.. Je me rends tristement compte que je n'ai aucune photo du lieu, j'ai donc associé la page wiki en lien... Navré...

Sachez que c'est au cours de ce périple, et au sortir des jardins impériaux, que nous avons trouvé le célèbre gué dit "aux tortues"! La gare recherchée se trouvant de l'autre cote du Kamo-Gawa, le fleuve qui traverse Kyoto, deux options s'offraient à nous: le pont ou le gué; le bitume et ses voitures ou l'eau et ses tortues de pierre! Il ne nous fallut pas longtemps pour prendre une décision, et nous voilà à faire les zouaves sur ces tortues qui sont autant d’étapes sur la traversée du gué...


C'est ainsi que nous sommes arrivés à la gare sus-nommée, et avons pris le fameux train direction Kurama et sa source chaude! Après tant de propos tenus sur lui, une photo s'impose!! Le voici, sans plus attendre, ici à l’arrivée, 1 heure plus tard dans le récit, donc, si vous suivez.



Vous remarquerez ici et là, de la neige!! Et oui sorti de Kyoto et ayant pris quelque peu de l'altitude, la neige devient roi, ou plutôt reine! En effet Kurama, la ville, est au pied du Mt Kurama, culminant à un modeste 584m d'altitude pour un déniveler d'environ 44m. Présentement nous sommes donc à une altitude d'environ 540m. Kyoto, elle, est à une altitude moyenne de 86m. Mine de rien, voilà que nous avons gagné plus de 450m d'altitude! Ce qui justifie pleinement la présence de neige! Bonheur Messires!

Et en parlant de rois, reines et sires... Au sortir de la gare.... Oh STUPEUR!! Qui est-ce là, nous toisant de la sorte? Quelle inquiétante figure! Dieu ou démon? Que convient-il de faire? Entamer un dialogue assurément périlleux ou bien une retraite possiblement irrespectueuse? La curiosité et l'audace l'emporteraient-elles sur la sagesse et la raison? "Alea jacta est"! De cet énergumène, sire en ces lieux, tout sera dévoilé. Fusse-t-il notre sire à nous, maitre de nos destins, il n'y aura point de lâches en cette histoire! Mais comment espérer lancer un trait d'esprit, une fois nez à nez avec le personnage?

(Excuses faites au grand Edmond Rostand pour cette adaptation libre)


LE VISITEUR.
Vous... vous avez un nez ... euh ... un nez... très grand!
 
NOTRE SIRE A NOUS, gravement.
Très.
 
LE VISITEUR, riant.
Ah!
 
NOTRE SIRE A NOUS, imperturbable.
C'est tout?...
 
LE VISITEUR.
Mais...
 
NOTRE SIRE A NOUS.
Ah non! C'est un peu court, jeune homme!
On pouvait dire.. Oh! Dieu!... bien des choses en somme..
L'inspiration venant du portrait ci-après,
Puis en variant le ton - par exemple, tenez :
 
Dramatique: "C'est la mer ROUGE quand il saigne,
Et depuis lors, même sous la neige, il s'y baigne!"
 
Pratique: "Par ce généreux California roll,
vous pourriez nourrir plusieurs mégalopoles!"
 
Touristique: "Il n’est pas écrit dans mon guide,
que la Tour de Tokyo était si intrépide.."
 
Perspicace: "Cette source, vous y êtes déjà veinard,
Oh Chaleur! Douze minutes et vous voilà homard,
Halte! Je vous vois mentir, Monsieur de Pinocchio!"
 
Enfin Tengu pleurant, sous sa forme corbeau :
"Le voila donc ce nez qui des traits de son maitre
A détruit l'harmonie! Il en ROUGIT, le traitre !"




Et c'est le cas de le dire!! Je ne pense pas avoir jamais rencontré au préalable meilleure représentation.. Surement Monsieur Rostand est venu s'aventurer dans ces contrées, et y fut rudement bien inspiré! Pour les curieux, il s'agit là d'un Tengu dieu du folklore japonais, zoomorphe généralement représenté sous la forme d'un corbeau, vivant la plupart du temps dans les montagnes! Tengu de Kurama ou Cadet de Gascogne, peu m'en chaut, il en impose le petit père!

Une fois les alexandrins déclamés théâtralement , notre route nous reprîmes sereinement.. Ayant refusé la navette pour flemmards indifférents, une petite et gentille marche à travers le village enneigé nous fîmes! Rien de spectaculaire en soi, s'il n’était cette neige, couvrant monts et toitures.. Elle qui sait si bien dissimuler les impuretés; arrondir les angles droits; surprendre les pas du marcheur; regarnir, finalement, les cartes de "Terra Incognita"!


Bien que nous crussions avoir par ces quelques photos, lorsque nous les primes, une illustration parfaite de ces dires, la poésie inhérente à la neige qui demanda que je l'illustrasse, finalement peine à se révéler. Que m'advins -je? Je ne puis m’empêcher dorénavant, de conjugaisons douteuses faire l'usage! Que l'on m'eusse jeter malédiction je présage! De ce Cyrano, fusse-t-il de Kurama ou de Bergerac, si esprits vous faites, maudit vous êtes, en un instant: Clac!

Retrouvant la prose du blogueur, et revenant à mes sushis, je me dois d'avouer qu'une gentille bataille de boules de neige a vu le jour.. 3 ans que je n'avais vu de neige, 3 ans que je n'en avais façonnée dans mes petites menottes.. Forcément.. Sous le regard bienveillant des lanternes japonaises, qui devaient se dire "ils sont fous ces touristes...", quelques tirs de semonces furent échangés.. Les vents étaient bien capricieux car au final aucun trait de génie ne fut remarqué, et les hostilités de s'estomper.

Lanternes japonaises vous dites? Mais oui, ces jolies petites constructions de pierre, aux silhouettes variées, qui bordent de ci de là les routes et chemins de leurs campagnes et jardins.. Avouez que ça a plus de classe qu'un lampadaire.. Les allument-ils réellement? Pour celles-ci, j'en doute mais l'histoire n’étant pas fini, l'espoir est de mise... Enfin elles ont un charme indéniable! Certaines plus que d'autres, soit dit en passant..





Et c'est ainsi que nous sommes arrivés à la source chaude tant attendue.. Fils de loup! Nous qui pensions faire un article court... c'est là un article.. euh... un article très grand! Ah non, c'est un peu court jeune homme... On aurait pu dire bien des choses certes, mais "on" s'en passera cette fois-ci..

Sans plus attendre, nous nous sommes précipités vers cette promesse paradisiaque, cet Éden de relaxation! King (l'amie Thaï qui voyage avec nous, pour mémoire), chez les demoiselles évidemment, a été bien plus téméraire que nous, et a osé prendre quelques clichés from the inside* ! On ne la remerciera jamais assez pour ce témoignage exclusif, pour ces photos qui vous permettent de saisir l'ampleur du moment!
Khop khun krap** , King, d'avoir été ce reporter sans peur, rôle que la pudeur m'interdisait d'endosser! Ce que j'en dis: Les femmes sont plus fortes que les hommes!
* de l’intérieur
** Merci beaucoup


On ne s'en rend peut-être pas compte, mais le mercure est au-dessous de 0 et on se trouve (pour nous les hommes juste de l'autre coté des quelques bambous à droite sur la photo du milieu) tout nu dans une eau à quelque 40 - 50 degrés.. On a beau être matinal.. Au bout du compte, on se rend vite compte qu'il est préférable de s'accouder ou de s'assoir en bordure de bassin, se laissant parfois tout de même glisser en immersion complète, un court instant.. C'est extrêmement relaxant, relâchant, re... ressourçant tout simplement!

Une bonne heure et puis s'en vont! Après le réconfort, l'effort... euh... n'est-ce pas l'inverse habituellement? Le Japon, le 26 décembre et l'effet Onsen, en ont décidé autrement. Toujours est-il qu'avant de retourner à Kyoto, nous avons fait une magnifique escalade de la montagne, suivant le sentier, que je nomme: "aux milles et une marches du bon pèlerin"! Sentier bordé de lanternes, un poil plus modernes que les précédentes mais encore tellement typiques! Et madame la fée électricité leur offrait la chance d’être autant de lumières en ces ténèbres! En hiver, au Japon aussi, le soleil se couche tôt...

Ce fut un instant de communion entre nature et spiritualité, une promenade durant laquelle, le corps étant encore repus des volutes onseniennes, l'esprit peut se permettre quelques envolées! Faut dire que cette association montagnes/neige/arbres millénaires + lanternes/portes/temples (agrémentée de divinités zoomorphes en bronze), rend un tableau digne des plus grands chef-d’œuvres romantiques! Émotions assurées! Nous avons ainsi grimpés jusqu'au temple Kurama-dera, accroché au Mt Kurama, à environ 570m d'altitude.

Mais trêve de propos! Des photos, des photos, on veut des photos! Et comme je vous comprends! Cette balade nous a ravi les yeux et le cœur! C'est pourquoi sans plus attendre, je mets à votre disposition une série de photos de notre ascension.. Voilà qui devrait boucler cet article avec beauté, puisque comme on dit dans le Bouchonnois:
 
"Blanc sur Rouge, Rien ne Bouge!"

Arbre surement millénaire!
Au pire centenaire alors...
1001 marches?
Surement plus...
Belle porte mon général!
Simple et légère pour une fois!






Qui est-ce qui compte?
On en est à combien?
Majestueux protecteur du Kuruma-dera Le Kuruma-dera sous la neige!
570m d'altitude, on y est!






Sur la montée, des temples, rouges!
Blanc et rouge.. Paye tes contrastes!
Le soleil descend à l'horizon.
Nous? Nous grimpons!
Dragon ayant volé la lune! Il crache un leger filet d'eau pour les ablutions.






Les lanternes bordant le sentier..
Combien de lanternes?
La "porte d’entrée" du sentier.
On fait pas dans la demi-mesure...
Orientons-nous...
Enfin, il n'y a qu'un seul sentier...






Le trio au Kuruma-dera!
Il est pas beau ce carrelage?
Le coin des bonnes fortunes..
Ou des mauvaises...
Voilà!
Voilà quoi? euh.. nous.



Je vous ai mis tout ça un peu en vrac, mais avec des légendes, en espérant que vous ne m'en tiendrez pas trop rigueur. Surtout que pour cet article, j'ai fait d’énormes efforts d'accents et autres bizarreries de la langue de Molière qui m'est si chère! Avec mon clavier QWERTY, cela n'est pas évident.. A l'occasion j'irai faire un tour sur les anciens articles, histoire d'y faire un peu de ménage..

Le projet du lendemain? Kanazawa, a environ 250km au nord-est de Kyoto!